De nos jours, la recommandation d’abstinence d’alcool durant la grossesse reste encore mal comprise par une bonne partie des femmes enceintes. Pourtant, les effets de l’alcool sur l’enfant à naître sont bien réels, et cette recommandation est bien sérieuse.
Le syndrome d'alcoolisation foetale
Le syndrome d’alcoolisation fœtale ou SAF est la conséquence la plus dramatique d’une exposition prénatale à l’alcool. Retard de croissance se manifestant avant ou après la naissance, anomalies morphologiques du crâne et du visage, troubles du système nerveux central (retard mental, syndrome d’hyperactivité), entre 700 et 3000 enfants seraient victimes du SAF en France chaque année.
Souvent contredit par les ... on dit
En effet, beaucoup de femmes enceintes se basent plutôt sur l’expérience et le vécu de leurs ainées (grande sœur, mère, grand-mère) pour justifier leur choix. L’une d’entre elles de lancer que « Ta mère, ta grand-mère n’avaient pas de consignes anti-alcool et on est loin d’être une population de malformées en France ». D’autres de dire que « les premières semaines, Bébé n’est pas relié à maman par le cordon ombilical »…
Un manque de sensibilisation venant des médecins
Il se trouve que la majorité des femmes enceintes évoquent soit l’absence de discussion avec leur gynécologue concernant la consommation d’alcool, soit leur accord même pour en consommer occasionnellement. Une gynécologue aurait même lancé qu’un verre ne faisait pas de mal, et que c’était obligé d’interdire complètement car il y a toujours des personnes qui ne savent pas être raisonnables.
Pourtant, le message est bien clair : pendant la grossesse, c’est zéro alcool !
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