mercredi 30 novembre 2011

Opposition maintenue à la culture du maïs OGM

Ce lundi, le Conseil d’Etat a suspendu les arrêtés de 2007 et 2008 interdisant la culture du maïs Monsanto 810 sur le territoire national. Ce mardi, l’Elysée a confirmé que le gouvernement étudiait de nouveaux arrêtés permettant de rétablir l’interdiction ordonnée en 2007 et 2008.

Manque de preuve

En effet, le Conseil d’Etat a suspendu les arrêtés de 2007 et de 2008, car le ministre de l’Agriculture n’avait pu justifier de sa compétence pour les prendre, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement. En rappel, ces arrêtés se sont basés sur des doutes sérieux énoncés par la Haute Autorité sur les OGM, et surtout sur le « principe de précaution ».

Maintenir l'opposition par tous les moyens

Lors d’un déplacement dans le Gers sur le thème de l’agriculture, le président Sarkozy a annoncé que « le gouvernement français maintient et maintiendra son opposition à la culture du maïs Monsanto 810 sur notre territoire », cela donc malgré une décision de justice rendue ce lundi qui met théoriquement fin au moratoire concernant cette culture.

De nouveaux arrêtés

Le président d’ajouter que les ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, exploraient toutes les pistes pouvant aboutir à la mise en place d’une interdiction pratique de la culture du maïs transgénique, à l’aide d’une nouvelle clause de sauvegarde fondée sur des éléments scientifiques. Selon toujours le président, « nous n’avons pas le droit de faire prendre des risques à la santé des consommateurs et des agriculteurs ».

lundi 28 novembre 2011

Le droit à une complémentaire santé pour tous

Dans le cadre de son objectif, notamment de faire que la santé soit au cœur des prochaines élections présidentielles, la Mutualité Française continue sur sa lancée, et les journées de rencontres et de débats dans les régions continuent à se poursuivre.

L'avenir du système de santé français

En tout, la Mutualité Française a programmé neuf rencontres dans les régions afin de laisser la place à un débat. Le thème principal s’articule autour de l’avenir du système de santé français. Et l’objectif est bien clair : faire en sorte que cette thématique soit intégrée dans les campagnes électorales des candidats à la présidence de 2012.

L'augmentation du tarif des mutuelles

Après l’annonce du doublement de la taxe sur les contrats de mutuelles, ces dernières n’ont d’autre choix que de revoir à la hausse leurs tarifs. Outre cela, l’Assurance maladie se décharge de plus en plus des remboursements, et les mutuelles sont davantage sollicitées pour prendre le relai, ce qui fait aussi augmenter les tarifs des mutuelles.

Réforme de tout le système

D’après la Mutualité Française, pour ne pas continuer dans cette ascension de charges supplémentaires, c’est tout le système qu’il faut réformer et réorganiser. D’ailleurs, des pistes sont déjà mises en avant au cours des débats de réflexion. Le président de la Mutualité Française d’ajouter qu’il faut mettre fin à cette sélection par l’argent, et qu’il est nécessaire de créer un droit à une complémentaire santé pour tous.

jeudi 24 novembre 2011

Un lien entre sommeil et fibromyalgie

Récemment, une équipe norvégienne a mis en évidence un lien jusqu’ici insoupçonné entre les troubles du sommeil et la fibromyalgie, un mal qui touche près de 1,2 à 3 millions de personnes en France.

Qu'est-ce que la fibromyalgie ?

La fibromyalgie est un syndrome qui associe des douleurs musculo-squelettiques diffuses à la fatigue et au manque de sommeil. En moyenne, 2 millions de personnes en sont concernées en France, mais la fourchette est assez large (entre 1,2 à 3 millions), dont 9 sur 10 sont des femmes. Les facteurs entrant en compte dans le développement de ce syndrome peuvent être multiples, comme la perturbation des médiateurs de la douleur, une prédisposition génétique, une dépression, etc.

L'étude norvégienne

L’étude a porté sur 12 350 femmes âgées de 20 ans et plus, suivies pendant 10 ans. Elle a été menée par la Norwegian University of Science and Technology d’Oslo. Les résultats ont montré que le risque paraît accru chez les femmes de 45 ans et plus se plaignant de troubles du sommeil (insomnies, réveils nocturnes particulièrement fréquents). Selon le Dr Paul Mork, le risque de survenue de la fibromyalgie serait même proportionnel à la sévérité des troubles du sommeil rapportés par les patientes.

Aucun traitement bien établi

D’après la HAS (Haute autorité de santé), il n’y a actuellement aucun traitement bien établi, et que seule « une prise en charge pluridisciplinaire, précoce et graduée » permettrait une amélioration chez les patients. Celle-ci d’ajouter que la pratique régulière d’une activité physique et la balnéothérapie peuvent aussi largement contribuer à une amélioration.

lundi 21 novembre 2011

Monoxyde de carbone : quelques précautions à prendre

Le monoxyde de carbone est un gaz qui a causé, depuis le 1er septembre dernier, des intoxications auprès de plus de 300 victimes en France métropolitaine, dont 45 hospitalisations et 3 morts. Il convient donc de rappeler que le monoxyde de carbone est un gaz éminemment toxique.

Les risques encourus

Le plus dangereux avec le monoxyde de carbone, c’est le fait qu’il soit inodore, invisible, non irritant, et donc très difficile à détecter. Pourtant, lorsque ce gaz est inhalé, il prend alors la place de l’oxygène dans le sang et provoque des maux de têtes, des nausées, une fatigue et des malaises. Dans le pire des cas, le monoxyde de carbone peut même entraîner une paralysie musculaire, un coma, voire même la mort, assez rapidement. Alors, si vous êtes pris de maux de tête, de nausées, de malaises, le monoxyde de carbone pourrait bien en être la cause.

Les facteurs de risque

En général, les intoxications sont provoquées par le mauvais fonctionnement d’un appareil ou d’un moteur à combustion. Entre autres, l’on pourrait citer les chaudières et les chauffe-eau, les poêles ou cuisinières, les cheminées et les inserts (y compris les cheminées décoratives à l’éthanol), les appareils de chauffage à combustion fixes ou mobiles, les groupes électrogènes ou les pompes thermiques, les panneaux radiants à gaz, les convecteurs fonctionnant avec des combustibles, certains appareils de bricolage, etc.

L'hiver est là, que faire ?

Puisque la majeure partie de ces appareils fonctionnent plus en hiver, il sera donc important de faire contrôler la qualité des installations par un professionnel, pour vérifier leur bon fonctionnement. Mais outre cela, certaines précautions sont également à prendre, comme le fait de bien ventiler son logement ou de l’aérer au moins 10 minutes par jour, même en période de froid. Il sera également important de ne jamais obstruer les entrées ni les sorties d’air (grilles d’aération dans les cuisines, salles d’eau, etc.). Cela sans parler d’un respect des conditions d’utilisations de chaque appareil.

jeudi 17 novembre 2011

Comment soigner une dépression ?

La dépression est bel et bien une maladie qui peut frapper toute personne, quels que soient l’âge, le sexe, les racines, etc., et qui apporte une souffrance et une gêne importante. C’est aussi l’une des maladies psychiques les plus vues en France, et les femmes semblent être les plus touchées. Mais est-ce qu’une dépression se soigne ? Et de quelle manière ?

La psychothérapie

En effet, la dépression se soigne. En premier lieu, l’on retrouve la psychothérapie, une technique qui permet de mieux gérer la maladie, de diminuer ses symptômes et donc ses conséquences. Les premiers effets se font sentir assez rapidement (soulagement lié à une écoute adaptée), et les changements durables surviennent en général au bout de quelques séances. La psychothérapie peut être pratiquée soit par des psychiatres ou soit par des psychologues.

Les médicaments antidépresseurs

Avant tout, il faut noter que toutes les dépressions ne nécessitent pas forcément de traitement par médicaments antidépresseurs. Leur but est de diminuer de manière significative les symptômes dépressifs, et donc leurs conséquences dans la vie quotidienne du patient. Grâce aux médicaments antidépresseurs, ce dernier peut retrouver un fonctionnement normal du sommeil, de l’appétit, ils leur permettent aussi de recouvrir une vision positive de la vie. En général, les médicaments antidépresseurs sont prescrits pour compléter la psychothérapie.

L'hospitalisation

En cas de dépressions sévères, ou de traitements complexes nécessitant un suivi médical particulier, ou encore lorsque le patient nécessite une prise en charge particulière (risque de suicide, perte d’autonomie, etc.), l’hospitalisation entre alors en jeu. En général, l’hospitalisation dure entre 15 jours et 3 semaines. Par ailleurs, le fait d’être hospitalisé peut aussi se révéler être bénéfique pour le patient, car dans un sens, l’éloignement du contexte quotidien peut avoir une vertu soignante. Ceci dit, être éloigné du contexte quotidien et être coupé du reste du monde peut ne pas convenir à tous, surtout que l’hospitalisation peut même créer une certaine dépression chez d’autres patients atteints d’autres pathologies.

jeudi 10 novembre 2011

Faire le choix entre un nutritionniste ou un diététicien

Le nutritionniste et le diététicien sont deux professionnels connaissant parfaitement la composition des aliments, leurs effets sur la santé, les recommandations nutritionnels, les besoins énergétiques, etc. Pour réussir un régime, mais surtout pour bien le vivre, l’aide d’un professionnel est particulièrement recommandé. Mais lequel choisir ?

Les rôles d'un diététicien

Tout d’abord, un diététicien est un professionnel de santé paramédical, un technicien de l’alimentation. Celui-ci est ainsi un spécialiste de la nutrition qui veille à la qualité et à l’équilibre alimentaire des personnes qu’il prend en charge, cela en fonction de leur état de santé, de leur rythme de vie, de leur âge, etc. Pour mieux comprendre, un diététicien travaille souvent au sein d’un hôpital ou d’une maison de retraite, où il sera alors chargé de composer des menus adaptés à chaque patient. Ceci dit, il peut aussi travailler en libéral, voire même participer à l’organisation de la restauration au sein d’une entreprise, etc.

Les rôles d'un médecin nutritionniste

Un médecin nutritionniste est un médecin expert en nutrition. Celui-ci a pour rôle de prévenir, de dépister et de prendre en charge les maladies liées à la nutrition, dont le diabète, l’obésité, le cholestérol, les intolérances alimentaires, etc. En tant que médecin, il peut aussi prescrire des médicaments, des analyses ou des examens médicaux. Mais son métier consiste avant tout à apprendre à chacun à avoir une alimentation saine et équilibrée, cela sans rien enlever du plaisir lié au fait de bien manger. Par ailleurs, il peut travailler dans son propre cabinet, à domicile, ou en milieu hospitalier.

Alors, comment choisir entre les deux ?

En effet, il peut ne pas être évident de choisir entre ces deux professionnels de la nutrition. Ceci dit, ces quelques détails montrent que si vous avez certains problèmes de santé liés à la nutrition tels que cités plus haut, un médecin nutritionniste sera alors plus qualifié pour vous prendre en charge. Mais dans le cas où vous voulez tout simplement perdre du poids, vous pouvez consulter auprès des deux. A savoir que la consultation d’un médecin nutritionniste (allant de 20 à 90 euros en moyenne) est partiellement remboursée, contrairement à celle d’un diététicien (allant de 15 à 40 euros en moyenne).

jeudi 3 novembre 2011

La résiliation des mutuelles santé

Avant de souscrire un contrat de complémentaire santé, vous devez aussi être bien informé sur la resiliation des mutuelles santé. En effet, c’est l’un des éléments indissociables d’un contrat de complémentaire santé, pour la simple et unique raison que cela vous servira lorsque vous désirez un jour résilier le vôtre.

Différents types de résiliation mutuelle

En effet, il existe de nombreux types de résiliation mutuelle, à savoir la résiliation à l’échéance, la résiliation loi châtel, la résiliation pour changement de statut, la résiliation mutuelle pour adhésion obligatoire au sein d’une mutuelle entreprise, la résiliation pour augmentation abusive de la cotisation, la résiliation pour cause de sinistre, etc. Parmi tous ces types de résiliation mutuelle, certains passent sans problème, et d’autres ont du mal à se faire accepter par les assureurs, qui feront toujours tout pour que leurs clients restent auprès d’eux.

La résiliation pour augmentation abusive de la cotisation

Pour prendre un exemple, la résiliation pour augmentation abusive de la cotisation a souvent beaucoup de mal à passer auprès des assureurs, surtout lorsqu’il s’agit d’une mutuelle santé. En rappel, cette dernière adopte généralement le principe « un adhérent = une voix ». Ainsi, toute augmentation de cotisation aura déjà été votée au préalable par la majorité des adhérents lors d’une assemblée à laquelle chaque adhérent a été convié. Dans le cas échéant, les assureurs trouveront toujours une bonne raison pour refuser une telle demande de résiliation.

La résiliation à l'échéance

Parmi toutes les méthodes de résiliation mutuelle, la résiliation à l’échéance est la plus usitée, car les assureurs n’y peuvent pas grand-chose. En rappel, un contrat de complémentaire santé dure généralement une année, au bout de laquelle chaque adhérent a le droit de résilier son contrat. Si celui-ci ne demande pas la résiliation à l’échéance, alors son contrat se renouvellera par tacite reconduction pour l’année suivante. A noter que si vous voulez demander une résiliation à l’échéance, cette demande sera à envoyer au plus tard 2 mois avant la date d’échéance de votre contrat, cela dans le respect de la date limite de résiliation fixée par votre assureur.
Vous désirez rechercher une meilleure mutuelle santé et résilier la vôtre pour l’année prochaine ? Visitez le site http://www.comparer-les-mutuelles.fr/comment-souscrire-une-mutuelle-sur-internet.html ou tout simplement http://www.comparer-les-mutuelles.fr/, pour retrouver les meilleures offres du marché.

mercredi 2 novembre 2011

Hausse de la taxe et élargissement de l'ACS

Décidément, les mutuelles ne sont pas prêtes d’échapper aux multiples mesures du gouvernement. Et même lorsque ce dernier affiche une volonté d’aider les plus démunis, comme par exemple avec l’élargissement de l’ACS, cette mesure retombera encore sur les mutuelles. Les explications :

Un relèvement du plafond de ressource pour l'accès à l'ACS

Tout d’abord, l’ACS est une aide financière accordée aux personnes dont le revenu est particulièrement faible, mais pas si faible pour que celle-ci puisse prétendre à la CMU Complémentaire. Ainsi, l’ACS a été jusqu’ici destinée aux personnes dont le revenu excède de 26% le plafond de la CMU. Dernièrement, le gouvernement a déposé un amendement visant à relever ce pourcentage à 35%, à compter du 1er janvier 2012. Cela de sorte à ce que davantage de Français puisse bénéficier de cette aide financière permettant de financer une complémentaire santé.

L'ACS profitera à de plus en plus de Français

Actuellement, l’ACS profite à 532 000 personnes seulement, sur près de 2 millions de personnes éligibles à cette aide en France. Des chiffres qui ne peuvent que gonfler, avec cette possibilité pour de nombreuses autres personnes de profiter de l’ACS, si tant est que ce projet est validé. Au regard des nombreux Français à se retrouver face à une grande difficulté pour financer une complémentaire santé, beaucoup ne se priveront pas de l’ACS, si leur revenu correspond au plafond de la CMU majoré de 35%.

Mais qui finance l'ACS ?

Rappelons que l’ACS est financée par la taxe pour la CMU de 6,27% qui repose sur les mutuelles. Alors, si le nombre de bénéficiaires de l’ACS augmentera, ce seront encore les mutuelles qui seront les plus à plaindre, et qui risqueront de se retrouver dans une grande difficulté économique. En d’autres termes, l’on peut aussi dire que ce geste du gouvernement ne lui coûtera rien, car ce sera fait une fois de plus sur le dos des mutuelles, qui sont déjà actuellement lourdement ponctionnées par le récent doublement de la TSCA (taxe spéciale sur les conventions d’assurances).