Ce lundi, le Conseil d’Etat a suspendu les arrêtés de 2007 et 2008 interdisant la culture du maïs Monsanto 810  sur le territoire national. Ce mardi, l’Elysée a confirmé que le  gouvernement étudiait de nouveaux arrêtés permettant de rétablir  l’interdiction ordonnée en 2007 et 2008.
Manque de preuve
En  effet, le Conseil d’Etat a suspendu les arrêtés de 2007 et de 2008, car  le ministre de l’Agriculture n’avait pu justifier de sa compétence pour  les prendre, faute d’avoir apporté la preuve de l’existence d’un niveau  de risque particulièrement élevé pour la santé ou l’environnement. En  rappel, ces arrêtés se sont basés sur des doutes sérieux énoncés par la  Haute Autorité sur les OGM, et surtout sur le « principe de  précaution ».
Maintenir l'opposition par tous les moyens
Lors d’un déplacement dans le Gers sur le thème de l’agriculture, le président Sarkozy a annoncé que « le gouvernement français maintient et maintiendra son opposition à la culture du maïs Monsanto 810 sur notre territoire », cela donc malgré une décision de justice rendue ce lundi qui met théoriquement fin au moratoire concernant cette culture.
De nouveaux arrêtés
Le  président d’ajouter que les ministres de l’Ecologie et de  l’Agriculture, Nathalie Kosciusko-Morizet et Bruno Le Maire, exploraient  toutes les pistes pouvant aboutir à la mise en place d’une interdiction  pratique de la culture du maïs transgénique, à l’aide d’une nouvelle clause de sauvegarde fondée sur des éléments scientifiques. Selon toujours le président, « nous n’avons pas le droit de faire prendre des risques à la santé des consommateurs et des agriculteurs ».
