jeudi 12 avril 2012

La diverticulite

A partir de la quarantaine, plusieurs petites poches se forment le long de l’œsophage, de l’estomac, de l’intestin grêle et du gros intestin. Elles sont dénommées diverticules. C’est l’inflammation de ces dernières qui entraîne la diverticulite. Chez les pays occidentaux, une personne sur deux souffre de cette pathologie après la soixantaine. La diverticulite est asymptomatique.
En se compliquant, la diverticulite pourrait se transformer en péritonite. Elle serait également à l’origine d’abcès, d’une occlusion intestinale, de saignements ou de fistule. Une consultation médicale serait fortement recommandée face à une fièvre élevée, des douleurs abdominales insupportables et une intolérance de liquides.
Même si la diverticulite est asymptomatique, quelques signes peuvent mener les professionnels de santé vers le diagnostic cette pathologie : douleurs progressives sur le côté gauche du bas ventre, abdomen sensible au toucher, forte fièvre, nausées, diarrhée ou constipation, etc. D’autres manifestations cliniques seront présentes mais plus rares : vomissements, difficulté à uriner, envie fréquente d’aller aux toilettes, ballonnements, selles souillées de sang, etc. L’absence d’exercice physique et le manque de fibres alimentaires dans l’alimentation augmentent le risque de diverticulite à long terme.

Prévention de la diverticulite

Pour éloigner le risque de diverticulite, il est conseillé d’intégrer les fibres dans l’alimentation : céréales à grains entiers, fruits, légumineuses, etc. Il faudra également boire de l’eau abondamment, réduire la consommation de matières grasses et de viandes, manger des probiotiques, pratiquer une activité physique régulière, mastiquer correctement les aliments avant de les avaler, prendre bien soin de sa dentition, se rendre aux toilettes dès que le besoin se fait ressentir, etc.

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